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Le proche aidant est un pilier majeur dans la vie quotidienne de l’Aîné en perte d’autonomie, tant son soutien affectif, moral et matériel est indispensable. Il est toujours le bienvenu dans nos maisons pour échanger, se livrer, demander des conseils, être rassuré…
Sylvia Leroy, Psychologue à la maison de retraite Le Rayon d’Or, nous en dit plus sur ces aidants dévoués à l’accompagnement de leur proche, dont le rôle essentiel mérite d’être davantage reconnu et mis en avant.
Sylvia, en tant que psychologue, vous êtes un contact privilégié des aidants. Comment définiriez-vous l’aidant ? Quel est son rôle ?
L’aidant est une personne proche dans l’entourage de l’Aîné, qu’il s’agisse d’un membre de la famille (conjoint, enfant…), d’un ami proche, d’une auxiliaire de vie. Il lui apporte au quotidien un soutien affectif et moral absolument indispensable.
Il lui permet de garder le lien avec son passé, son histoire de vie, de lui rappeler des souvenirs et de continuer à partager de bons moments dans le présent pour qu’il continue de se sentir acteur de sa vie, utile et aimé.
Pour nos équipes, l’aidant est un précieux allié qui va nous permettre de mieux comprendre le résident, ce qu’il aime, ce dont il a besoin, ses angoisses et ainsi de personnaliser notre accompagnement.
Outre ce rôle affectif, l’aidant est aussi présent pour certaines tâches domestiques : faire de petites courses, réaliser des tâches administratives… Nous le savons, l’investissement de l’aidant est lourd et il est important qu’il se sente soutenu.
Quel contact entretenez-vous avec les aidants ? Comment les accompagnez-vous ?
Les aidants sont toujours les bienvenus dans nos maisons que ce soit pour partager le quotidien de la résidence ou pour nous poser des questions sur leur proche. Nous les encourageons à nous solliciter et nous poser toutes les questions qu’ils souhaitent.
Ils sont conviés aux festivités de la maison, peuvent participer à des commissions ou encore venir déjeuner dans nos restaurants. Nous pouvons ainsi les croiser régulièrement et échanger avec eux lors de rencontres informelles ou lors de temps de discussion dédiés. Ainsi certaines de nos maisons organisent des conférences sur la prise en soin afin de donner des clés aux aidants pour comprendre certaines maladies neurodégénératives. D’autres maisons peuvent également organiser des Cafés des aidants, des temps de parole durant lesquels les aidants se rencontrent, échangent, partagent leurs ressentis, leurs doutes, apprennent de leurs expériences respectives.
Nous veillons également à les informer régulièrement que ce soit lors des moments clés de la résidence (changement de comité de direction, travaux…) ou sur la vie du résident et sur sa santé (dans le respect de la confidentialité des informations sensibles).
Enfin, nous organisons, à leur demande, des rendez-vous en tête-à-tête pour les écouter, les épauler, leur donner des conseils, leur présenter les aides auxquelles ils peuvent prétendre et les soutenir lors de l’évolution de la santé de leur proche.
Quelles solutions ponctuelles apportez-vous aux aidants qui ont besoin de se reposer un peu ?
Il est important que l’aidant pense à lui et prenne du temps pour souffler. Il n’en sera qu’un aidant plus épanoui et serein.
- Nous proposons, selon les établissements, des solutions de courts séjours, allant de quelques jours à plusieurs mois. Nous prenons en quelques sortes le relais et l’Aîné bénéficie, comme les résidents en séjour permanent, de la qualité de notre prise en soin, de notre hébergement, de notre restauration et bien sûr participe à toutes les activités proposées en établissement. À la fin du court séjour, nous accompagnons les aidants pour organiser le retour à domicile du proche en leur donnant des conseils et en leur proposant diverses solutions selon les besoins exprimés comme le service d’aide à domicile Petits-fils, spécialisé dans l’aide à domicile des personnes âgées et en perte d’autonomie.
- Nous proposons aussi dans certaines de nos maisons l’Accueil de Jour : le proche aidant nous confie son proche pendant une journée ou demi-journée durant laquelle il sera pleinement intégré à la vie de la résidence, aux activités, aux soins, etc. Cette solution est parfaitement adaptée pour favoriser un maintien à domicile et prévenir l’isolement social de l’Aîné, tout en permettant quelques heures de repos à l’aidant.
Et lors d’un séjour de longue durée, quelle est la place de l’aidant ?
Dans le cas où l’aidant et l’Aîné nous font part de leur volonté d’envisager un séjour permanent en maison de retraite, nous procédons d’abord à une visite de pré-admission pour une transition en douceur où nous expliquons toute la vie en maison de retraite.
Nous tenons à donner à l’aidant un rôle central, précieux, durant tout le séjour de son proche, un véritable rôle de « partenaire ». II est ainsi invité dès les premières semaines, avec des membres de l’équipe médicale et de la direction de l’établissement, à co-construire le projet de vie du résident, selon ses envies et ses capacités.
Nous tenons aussi à les rassurer en répondant à toutes leurs questions et à les accompagner dans cette nouvelle étape qu’ils vivent avec leur parent. Nous leur présentons l’équipe, le fonctionnement de notre maison afin qu’ils se sentent en confiance et bien entouré. Ensuite, s’ils le souhaitent ils peuvent faire partie du Conseil de Vie Sociale de la résidence, instance élue par les résidents et les familles, qui donne des avis, fait des propositions pour améliorer la vie de la résidence. Ils peuvent aussi faire partie des commissions animation ou restauration ou encore participer à des ateliers avec leurs proches ou s’investir dans les soins quotidiens de leurs proches (aide au déjeuner…).
En conclusion, comment rester ou re-devenir un aidant heureux ?
Très souvent, un aidant a besoin d’être rassuré. Il a le droit de craquer, de se sentir démuni, d’être en colère face à l’accélération des troubles. Nous l’encourageons à conserver les liens avec son proche mais aussi avec nous et surtout de s’investir à hauteur de ce qu’il souhaite et peut faire. Il peut compter sur nous pour prendre en charge les tâches du quotidien et il ne conserve que le meilleur : le plaisir des instants partagés, des petites discussions du quotidien, d’un repas gourmand, des promenades…