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Le psychomotricien est spécialiste de la rééducation des troubles psychomoteurs, il joue un rôle crucial dans le bien-être et le maintien de l’autonomie des personnes âgées en maison de retraite. Découvrez de quelle manière il intervient auprès des résidents grâce au témoignage de Gabrielle d’Herlincourt, Psychomotricienne DE au sein de l’EHPAD Korian Georges Morchain à Neuville-Saint-Rémy.
Comment se déroule la prise en charge du résident ?
« Comme tous les professionnels de santé de l’établissement, le psychomotricien se présente au résident dans les premiers jours qui suivent son entrée dans l’établissement », explique Gabrielle d’Herlincourt. « Un premier contact pour faire connaissance, lui présenter mon métier et lui expliquer à quels moments je pourrai être amenée à intervenir. Je réalise ensuite un premier bilan psychomoteur (fonctions motrices, puis cognitives, schéma corporel, tonus...) pour évaluer ses capacités. »
Cette première évaluation permet de déterminer sur quels champs il est nécessaire d’intervenir, moteur, comportemental et/ou cognitif puis d’établir un plan de soins thérapeutiques répondant à des objectifs précis.
« En fonction des besoins identifiés chez le résident, mais aussi de ses envies et de ses centres d’intérêt, nous allons cibler les interventions possibles et mettre en place un suivi individuel et/ou en groupe », explique la psychomotricienne.
Ce suivi est régulier puis réévalué et réajusté en continu.
Quelles sont les situations de rééducation les plus fréquentes rencontrées par le psychomotricien en Ehpad ?
Les problématiques des résidents peuvent être diverses.
En Ehpad, le syndrome post-chute est fréquent. Pour les personnes âgées, faire une chute n’est pas sans conséquences. Après être tombées, certaines gardent une empreinte psychologique forte de la chute. « Consciemment ou non, elles ont ensuite peur que cela se reproduise, notamment lorsque la personne est restée longtemps au sol », explique Gabrielle d’Herlincourt.
Cette peur panique va modifier ses comportements et peut aller jusqu’à lui faire perdre les automatismes de la marche et de l’équilibre. Une rééducation intensive est alors nécessaire pour permettre à la personne de retrouver confiance et de garder toute son autonomie.
« J’accompagne également les personnes ayant des difficultés comportementales lors des soins. Généralement, lorsqu’elles ne peuvent plus sortir de leur lit, elles sont très anxieuses et leurs membres sont souvent crispés. Dans ce cas, j’agis avec de la relaxation pour leur permettre de se détendre, de décharger leurs angoisses et d’accueillir ainsi les soins plus positivement. »